Les conséquences de la violence conjugale chez les enfants

16 août 2019 Non Par Juliana

Contrairement à ce que l’on pense, face à une violence conjugale, la femme n’est pas l’unique victime, les enfants en souffrent également. Eh oui ! Le fait d’entendre chaque jour son père crié et sa mère pleuré peut affecter l’enfant. Malheureusement, ils n’arrivent pas à l’exprimer clairement. Mais cela se manifeste tout de même par un changement de comportement et des attitudes bizarres. Pour les savoir, faisons un petit tour sur ces changements. Et bien évidemment, il est également important de savoir ce que l’on doit et peut faire pour les soulager.

Les enfants souffrent

Avant toute chose, il faut comprendre que nos enfants ne comprennent rien à ce qui se passe. Pourquoi maman pleure, pourquoi papa lu frappe… il ne connait rien. Tout ce qu’il sait, c’est que sa maman souffre, et cela, il ne le supporte pas. En aucun cas, il ne veut que sa mère pleure. Cela lui rend triste, mais annoncé précédemment, il ne sait pas s’exprimer. Mais on peut tout de même l’apercevoir à travers la tristesse sur son petit visage, la détresse émotionnelle, l’anxiété et le sentiment d’anxiété. Et cela, que ce soit dans les rues, à l’école ou à la maison.

Les enfants se sentent souvent responsables

C’est étonnant, mais à chaque dispute des parents, les enfants se sentent toujours responsables. Ils pensent que c’est leur devoir de prendre soin de ses parents, donc, ils doivent les protéger, les couvrir et même empêcher ces violences conjugales. Pour cela, ils peuvent soigner (aider sa mère dans les tâches pour ne pas trop la fatiguer), sauver (intervenir immédiatement dès la moindre agression), se sacrifier (comme faire des bêtises ou faire l’intéressant afin de détourner l’attention et le regard des parents). Dans tous les cas, ces gestes signifient que l’enfant ne supporte pas l’agression et la violence. Du coup, il fait tout pour l’arrêter.

Plusieurs troublent se manifestent

La réaction des enfants varient selon son âge, sa classe et également le degré de la violence. Mais dans tous les cas, on peut constater des troubles de sommeil (cauchemar ou peur au lever), de l’énurésie (un enfant qui fait encore pipi au lit à l’âge de 10 ans par exemple), des maux de ventre, des refus de manger, d’une difficulté à établir une relation avec des enfants de même âge, des difficultés d’apprentissage, de l’agitation, de la violence envers lui-même ou envers les autres enfants… Il est même probable qu’après les violences, il aura peur de son père.

Il faut donc protéger l’enfant

Quoi qu’il en soit, quelle que ce soit la situation qui se présente et quel que soit le cas des parents, l’enfant ne mérite pas de vivre un tel cas. Il a besoin d’être aimé et d’être protégé. Pour cela, mieux vaut lui parler et lui rassurer que quoi qu’il se passe, ses parents l’aiment toujours profondément. Si vous ne savez pas comment vous y prendre, laissez-vous guider par des blogs comme le journal de maman. Vous y trouverez autant de conseils pour vous apprendre les gestes et les paroles qu’il faut adopter face à un enfant dont les parents sont victimes de la violence.