https://250400.nl/t

Techniques de la chirurgie réfractive

Le laser excimer permet de corriger les défauts de vision en vaporisant à froid le tissu cornéen de manière ciblée. Cela peut être réalisé en surface avec différentes méthodes qui ne diffèrent les unes des autres que par la préparation préliminaire à l’action du laser :

  • PRK : dérive de l’anglais Photorefractive Keratectomy qui signifie en italien photokératectomie réfractive. La procédure consiste à retirer mécaniquement une partie de la fine membrane superficielle de la cornée (épithélium), à l’aide d’un instrument contondant, puis à appliquer le laser excimer. Une variante plus avancée de cette technique est la PRK transépithéliale ; dans ce cas, l’épithélium est retiré directement au moyen du laser excimer, permettant la personnalisation de l’intervention directement sur la surface cornéenne, sans qu’il soit nécessaire de réaliser des coupures ou d’autres manœuvres chirurgicales invasives.
  • LASEK : Kératomileusie Epithéliale Laser. La technique consiste à soulever l’épithélium cornéen en le trempant dans une solution alcoolisée. A la fin de l’intervention, l’épithélium est repositionné sur le stroma cornéen.
  • EpiLASIK : dérive de l’anglais Laser In Situ Epithelial Keratomileusis. Cette technique consiste également à soulever l’épithélium cornéen, mais – contrairement au LASEK – le lifting est réalisé en appliquant l’épikératome (un instrument mécanique spécifiquement conçu pour soulever l’épithélium). A la fin de l’intervention, l’épithélium est repositionné sur le stroma cornéen.
  • Techniques chirurgicales intrastromales : dans ce cas le traitement n’a pas lieu à la surface de la cornée, mais à l’intérieur de celle-ci sur la couche intermédiaire appelée stroma. Pour que cela soit possible, il est nécessaire de réaliser une incision lamellaire avec un instrument chirurgical avant le traitement. Le lambeau de tissu cornéen ainsi créé est soulevé, le laser excimer est appliqué et le lambeau est ensuite repositionné. Cette intervention chirurgicale peut être comparée à l’ouverture d’un livre (action de créer le volet cornéen, ou lamelle), à ​​l’extraction ultérieure de quelques feuillets situés sous la couverture (action du laser excimer) et à la fermeture définitive du livre (repositionnement du volet). Dans de rares cas, il peut être nécessaire de placer des points de suture temporaires. Parfois, la coupe lamellaire peut être considérée comme qualitativement inadéquate par le chirurgien ; en présence de cette complication, il est considéré plus approprié de repositionner la plaque et de reporter l’opération pour une durée variable à la discrétion du chirurgien. La même méthode peut également être réalisée en profondeur, après avoir coupé et soulevé une couche superficielle de la cornée. Cette technique intrastromale est appelée LASIK.
  • LASIK : dérive de l’anglais Laser Intrastromal Keratomileusis, qui signifie en italien kératomileusis intrastromale. Le stroma est coupé avec un « micro-plan » appelé microkératome.

Quels patients peuvent subir une chirurgie réfractive au laser excimer ?

Le choix de la technique n’est pas fait arbitrairement mais repose plutôt sur une étude minutieuse des caractéristiques de l’œil (dioptries, courbure et l’épaisseur cornéenne, aberrations optiques) et du patient. Toutes les techniques ne conviennent pas à toutes les matières et il existe des cas particuliers dans lesquels certaines de ces techniques ne sont pas applicables. C’est le cas des personnes atteintes d’amblyopie (œil paresseux) pour lesquelles il est peu probable qu’une amélioration de l’acuité visuelle puisse être obtenue après une intervention chirurgicale. Dans tous les autres cas, la sélection de l’intervention la plus appropriée est réalisée de manière personnalisée afin d’obtenir le plus grand bénéfice avec le moins de risque chirurgical.

Enfin, il est important de souligner que tous les patients ne sont pas opérables avec ce type de chirurgie réfractive, c’est pourquoi une sélection correcte des patients est très importante, qui se produit lors de la visite préopératoire, qui doit être la plus complète et précise possible.

Existe-t-il des règles de préparation à l’opération ?

Avant l’intervention, il est demandé au patient d’arrêter d’utiliser des lentilles de contact pendant au moins 3 à 4 jours et il est également conseillé de ne pas utiliser de produits cosmétiques. Toutes les thérapies ophtalmologiques et non ophtalmologiques (pilule contraceptive, thérapies hormonales) doivent être communiquées et convenues avec l’ophtalmologue.

Que se passe-t-il après la chirurgie ?

À la fin de l’intervention, une thérapie à base de comprimés et de gouttes ophtalmiques est prescrite. Dès le jour de l’intervention, le patient est tenu de suivre scrupuleusement les médicaments prescrits de la manière indiquée.

Des contrôles post-opératoires sont effectués (il est peut-être préférable de parler de pansements post-opératoires) pendant les 4 à 5 premiers jours suivant l’opération ; Ces contrôles sont absolument nécessaires afin d’évaluer le déroulement de l’intervention et doivent être considérés comme obligatoires. La négligence dans le suivi du traitement postopératoire et dans les délais des contrôles spécialisés peut influencer négativement le résultat final et entraîner des complications.

Après l’opération, il est nécessaire d’observer au moins trois jours de repos , d’éviter la lecture, la télévision et de veiller à dormir au moins 10 à 12 heures par nuit, pour accélérer le processus de guérison. Il est préférable d’éviter tout massage ou frottement des yeux.

Laisser un commentaire Annuler la réponse